[He is Optimistik] Nicolas Burger, ingénieur R&D
Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je me suis très tôt intéressé aux technologies informatiques, passion confirmée lors de mon parcours en école d’ingénieur à l’Université de Technologie de Troyes en Systèmes, Réseaux et Télécommunications doublé d’un master en Sécurité des Systèmes d’Information. Différents projets associatifs m’ont permis également d’aborder notre rapport à la technologie d’un point de vue culturel, social, et entrepreneurial. Le monde de la recherche m’attirait également et c’est par un doctorat en spécialité Optimisation et la Sureté des Systèmes que j’ai poursuivi ma formation à l’UTT.
Parle-nous de ta thèse
Ce doctorat, réalisé en entreprise, m’a permis d’avoir une approche de l’industrie très pragmatique : quelle place laisser à la sécurité dans un réseau d’objets connectés industriels vis-à-vis de l’autonomie et de la disponibilité des systèmes embarqués ? J’ai proposé à travers mon travail de recherche des éléments de réponses utilisant des modélisations des objets connectés en réseau de Petri et des outils de simulation de ces modèles. L’objectif de cette thèse est de permettre à un concepteur de systèmes embarqués d’ajuster différents paramètres (autonomie souhaitée, algorithmes de sécurité utilisés, composants électroniques…) pour estimer le comportement de ses objets connectés pour un contexte d’utilisation donné.
Pourquoi avoir choisi Optimistik ?
C’est donc naturellement que j’ai poursuivi mon parcours à Optimistik, qui, en plus de me permettre de travailler sur des sujets innovants, partage mes valeurs en termes d’usages et de rapports aux technologies : apporter une valeur ajoutée pertinente aux clients et à la société en lien avec les enjeux actuels de changement climatique.
Quelles sont tes missions au sein de l’équipe ?
Le point précédent se concrétise grâce au rôle qui m’a été attribué au sein d’Optimistik : à la fois membre de l’équipe R&D où je peux participer à la conception et au développement du produit OIAnalytics, permettant de mieux contrôler les procédés industriels et donc limiter les pertes de matière ou les rejets de déchets ; mais également en support de l’équipe opération pour déployer l’outil chez le client, ce qui me permet de rester en lien avec la réalité du terrain et les besoins des utilisateurs finaux.
Parallèlement à ces missions, j’ai eu la chance de prendre la responsabilité d’OIBus, deuxième produit d’Optimistik, permettant l’acquisition de données industrielles. Nous avons d’ailleurs passé ce produit en open-source récemment, ce qui, encore une fois, rejoint mes valeurs de partages en participant à une communauté informatique enrichissante.
Une anecdote à partager ?
Télétravail oblige, c’est depuis chez moi que j’effectue une grande partie de mes missions. Ainsi, mes collègues supportent les miaulements de deux chats qui croient que nous nous adressons à eux lorsqu’une visio démarre.